Les musiciens l’ont dans dans les tripes, ces quelques notes qu’ils jouent provoquent une émotion terrible. Tirées en bends ou simplement en vibration, les notes sous les doigts des Bluesmen vous emportent.
Souvent avec une technique rudimentaire, les quelques motifs joués en accompagnement du chant sont renversants.
Originaire du Texas, Sam Hopkins sera surnommé « Lightnin » l’éclair.
La voix puissante est grave et lourde. Lightnin Hopkins Lightnin’ Hopkins – The Blues joue souvent des plans en triolets des riffs ressemblants sur lesquels il raconte les problèmes du quotidien sentimentaux. « My Babe » sur l’album « Soul Blues » sonne rock country. Les riffs sont toujours spontanés la voix éraillée comme on l’entend sur « I’m Crawling Black Snake ». L’Ambiance est cool presque sombre.
« Rock Mountain Blues » est très cool les impros à la guitare électrique sont toujours jouées au feeling comme le font les Bluesmen.
Étant pris dans le Blues on entend au cours de ce morceau une élévation du tempo.
Les tournes sont basiques toujours un peu pareilles mais le Blues nous tient sans cesse.
Ce qui est très intéressant est que le musicien de Blues choisit un riff dans l’instant comme il le sent à ce moment là.
Hommage à Howlin Wolf un des premiers Bluesmen de l’époque à utiliser la guitare électrique. « The Howlin Wolf »
« Black Ghost Blues » conjure peut être le sort de l’homme noir, de cette souffrance de ces blessures.
Guitare desaccordée absence de virtuosité l’émotion est à vif.
Quand on entend « Mojo Hand » ou « Coffe For Mama » le jeu de guitare est nerveux mais impulse la peche.
Pour finir sur ce grand Bluesman, on vous propose un enregistrement réalisé aux débuts de sa carrière le « Katie Mae Blues » en 1946.
Sur les les notes de guitare acoustique se mêlent le piano qui envoie quelques salves.
Lightnin Hopkins est un fondateur du Blues.
La prochaine fois que nous parlerons des racines nous le consacrerons à Howlin Wolf.