Trompettiste de la période swing, Cootie Williams est passé par de nombreux groupes prestigieux de l’époque comme celui de Fletcher Henderson Chick Webb ou Benny Goodman, sans oublier le Duke Ellington Orchestra.
Roi de la sourdine, il avait un feeling Blues incroyable. Ses envolées et ce son font de Cootie Williams un grand musicien de la période Swing.
Il écrit des arrangements pour Duke et donne à la trompette une place dynamique.
Influencé par Louis Armstrong et King Oliver, vous vous rendrez compte de cette énergie notamment sur « West End Blues », standard de satchmo.
C’est en cherchant dans la discothèque que nous tombons sur un disque intitulé « Cootie ». De suite vous êtes pris par le Blues avec la voix de Larry Dale.
Sur « I Know You Love Me » dont le rythme est en 6/8, on se croirait dans un club de Blues.
Mi Jazz mi Blues, le trompettiste nous rappelle que ces deux musiques sont indissociables.
Le shuffle de la batterie alimente le swing sans cesse au cours de « Hide And Go Seek ».
Les motifs chauds de guitare trouvent les cuivres en contrepoint, des notes piquées. Le solo de guitare et la trompette électrisent l’ambiance.
Rugissement et énergie incroyable sur « Three O’ Clock In The Morning » signé Joe Turner qui a la paternité de trois autres chansons.
Les autres morceaux appartiennent au Jazz Swing.
« We Remember Duke » au tempo medium est émaillé d’un motif de piano léger et planant.
De « Perdido » signé Juan Tizol, se dégage une bonne humeur sans limite traduits par les vamps de cuivres.
Ecoutez la voix de Cootie sur « Sweet Lorraine », il est sur la voie tracée par Louis Armstrong.
« I Will Return To Paris » est un sommet de Jazz raffiné où les solos épousent la contrebasse et la batterie.
Cootie Williams trompettiste est un des relayeurs du Jazz. Crooner, improvisateur il déclame le Blues avec une pêche inégalée. La sourdine est ravageuse sur « Echoes Of Harlem » où il puise dans les racines de la culture Afro Américaine.
La qualification de relayeur est bien choisie pour le trompettiste qui écrivit le morceau grandiose
« Round Midnight » avec Thelonious Monk en 1944.
Les harmonies sophistiquées de ce morceau témoignent de l’ouverture d’esprit de ce musicien.